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Laboratoires Nephrotek s’allie à FondaMental dans le Diagnostic In Vitro
19 Juin 2012
Le repositionnement stratégique de la biotech parisienne Laboratoires Nephrotek sur le développement d’outils de diagnostic in vitro est désormais pleinement opérationnel.
La dernière illustration de ce choix est la signature d’un accord avec la Fondation FondaMental, fondation de coopération scientifique pour la recherche et le soin dans les maladies mentales. « Nephrotek et FondaMental sont historiquement positionnées sur la même problématique : développer et faire connaître des outils de diagnostic et de suivi dans le domaine des affections psychiatriques », explique le Dr Joseph Coulloc’h CEO de Nephrotek. « Notre parfaite complémentarité va nous permettre de travailler rapidement sur l’utilisation et les indications de nouveaux tests sanguins de dépistage, d’évaluation pronostique et de sélection et suivi de traitements, ainsi que sur leur mise à disposition à la communauté médicale. Ces indications sont rendus possibles grâce aux récents développements des neurosciences qui font du cerveau un organe comme un autre et permettent le développement de la psychiatrie biologique ».
En pratique, les deux structures valideront ensemble cliniquement des bio marqueurs proposés par Nephrotek. La Fondation FondaMental apportera, en outre, son expertise pour l’identification de nouvelles problématiques cliniques, l’accès à des la mise à disposition d’échantillons sanguins documentés, et la mise en place et le suivi de certains essais cliniques. Nephrotek se chargera au-delà d’assurer l’industrialisation et la commercialisation des outils validés.
Des ventes dès 2014
De manière plus large, cette alliance devrait permettre aux recherches sur les biomarqueurs dans le domaine psychiatrique de rattraper leur retard par rapport aux travaux similaires dans d’autres pathologies. « Le dépistage en psychiatrie se limite aujourd’hui à un examen clinique, réalisé par des médecins sur la base de questionnaires. Les résultats obtenus restent très subjectifs et peu fiables car le patient choisit lui-même les réponses qu’il donne », précise le Dr Joseph Coulloc’h qui ajoute : « Les résultats de nos premiers travaux devraient ouvrir de nouvelles perspectives pour des avancées dans le domaine ».
Les premiers logiciels commercialisés par Nephrotek permettront d’identifier et de suivre les patients qui développent ou développeront des troubles psychiatriques, et aideront à une meilleure prise en charge de ces malades.