Comment identifier les sujets transplantés qui risquent de développer une infection à CMV en post-prophylaxie ?
Les thérapies immunodépressives utilisées actuellement pour éviter les phénomènes de rejet à la suite d’une transplantation d’organe ont des effets préjudiciables sur les lymphocytes T et sur l’immunité cellulaire des sujets transplantés. Ces patients présentent un risque accru de développer certaines infections virales après la transplantation.2, 3 Près de la moitié d’entre eux présentent des signes d’infection active à cytomégalovirus (CMV) (comme la réplication virale) à l’issue de la prophylaxie antivirale.1
Par conséquent, les taux de morbidité et de mortalité associées au CMV sont très élevés chez les sujets transplantés.3–5 Ce type d’infection peut entraîner l’apparition de pathologies touchant des organes spécifiques (par exemple le cerveau, les poumons ou le foie), mais aussi des infections opportunistes, des risques importants de rejet de l’allogreffe, voire le décès du patient. Ces complications liées au CMV entraînent un surcoût d’environ 49 % dans le traitement des transplantations.6
L’état immunitaire du sujet transplanté peut influer sur l’activation (ou la réactivation) du CMV chez ces patients. Dans ce contexte, l’interféron-gamma (IFN-γ), cytokine spécifique, marqueur de la réponse immunitaire cellulaire, joue un rôle prépondérant.7,8 Secrété par les lymphocytes T spécifiques du CMV en réponse aux antigènes associés à l’infection à CMV 8,9, le niveau d’IFN-γ peut constituer un bon indicateur du niveau global d’immunité cellulaire du patient.
Comment le test QuantiFERON-CMV peut-il aider à identifier les patients à risque ?
Le test QuantiFERON-CMV utilise des tubes de prélèvement sanguin spécifiques (1 mL) dont la surface interne est recouverte de peptides simulant les épitopes CD8+ spécifiques des protéines du CMV.
Des tubes de contrôles positif et négatif sont également utilisés. La stimulation des lymphocytes T CD8+ dans le sang en présence des peptides CMV entraîne la production d’IFN-γ chez les patients infectés. Le test ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) permet ensuite de mesurer la quantité d’IFN-γ présente dans le plasma pour chacun des trois tubes (tube de contrôle Nul, tube antigène CMV et tube de contrôle Mitogène). Un taux élevé d’IFN-γ dans le tube antigène CMV indique que
PRINCIPAUX AVANTAGES DU TEST QFT CMV :
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